Réduire les IFT avec un soufre liquide sans risque de colmatage : c’est possible

« Je suis un adepte du soufre. Je l’ai toujours utilisé sur céréales à paille pour contrôler septoriose et oïdium. Il est également inclus dans mes programmes fongicides sur betteraves sucrières. Mon objectif ? Contrôler les maladies en essayant de limiter les passages de produits conventionnels pour réduire les IFT. D’ailleurs, dans cette optique, je sème des mélanges variétaux, ce qui permet de réduire naturellement le risque d’apparition de maladies. 

Une application de soufre au T1 me permet de contrôler les départs de septoriose et oïdium tout en réduisant l’utilisation de fongicide conventionnel et donc mes IFT. Cela revient à faire un “mini nettoyage” à moindre coût, de retarder une éventuelle application du fongicide conventionnel plus tard en saison. Malgré tout, il faut également tenir compte du contexte de l’année, des excès de pluviométrie lessivant le soufre qui reste un produit de contact. Je suis le même raisonnement pour mes betteraves dans la lutte contre l’oïdium.

Lorsqu’on parle de soufre, on pense souvent aux difficultés de mise en œuvre des formulations poudre et même micronisées. Il est vrai qu’avec les reports de stock, il arrive que ça prenne en masse dans le sac.  Aujourd’hui, grâce à la formulation liquide, l’application est facilitée ! Avec Faeton SC de Phyteurop, utiliser le soufre est une opération simple. C’est rapide à mettre en solution dans l’incorporateur de mon pulvérisateur, et avec la circulation continue cela ne nécessite pas forcément de rinçage entre chaque parcelle.

Pour que tout se passe bien, je respecte certaines règles que je qualifierais de bon sens. Auparavant, avec le soufre ‘poudre’, , il fallait y aller doucement pour ne pas saturer le bac incorporateur, du fait du volume élevé à mettre en solution. La formulation liquide de Faeton SC évite ce problème : le mélange est immédiat et je n’ai aucun bouchage. J’utilise aussi des buses bleues IDKT à injection d’air qui assurent une bonne couverture sur les cultures.

Bien entendu, pour un produit de contact, je ne suis pas en bas volume, je ne descends pas en dessous des 150 litres/ha. Cela évite que la bouillie ne soit trop concentrée, que cela ne sèche au bout de la buse et que cela ne colmate dans les rampes. Vigilance aussi quand on s’arrête, on crée nécessairement du dépôt. Evidemment, je prends soin, entre chaque pulvé, de rincer consciencieusement les rampes, et de les vider. Ainsi, il ne subsiste aucun dépôt dans les rampes et je peux repartir l’esprit tranquille la fois suivante. 

La formulation de Faeton SC en fait un produit très facile à rincer. Il ne restait rien dans le bidon ou trois gouttes. La dissolution est instantanée. Et bien sûr, le dosage, est forcément facilité par rapport aux formulations sèches (poudre ou micronisé) et sans formation de poussière. Un confort supplémentaire pour l’applicateur ! »