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Les maladies du Maïs
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Anthracnose
Cette maladie est favorisée par des températures élevées et un taux d’humidité important. Elle est plus généralement observée dans le Sud-Ouest de la France.
1. Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de l’anthracnose sont la pouriture de la tige (apparition de strie noires qui pourrissent en se développant), des brûlures des feuilles (les nœuds de la tiges, les feuilles et les panicules se dessèchent)
2. Le cycle de vie de l’Anthracnose
Comme beaucoup de chamgignons, l’anthracnose survit sur les débris de maïs, sur les semences de maïs et sur certaines adventices.
3. Nuisibilité
Les pertes de rendement restent cependant négligeable.
Charbon
Le charbon commun est une des principale maladie du maïs, il s’installe dans les blessures et se dveloppent sur les organes en croissance. Généralement cette maladie ne provoque pas de grandes conséquences.
1. Quels sont les symptômes ?
Le charbon est caractérisé par des « tumeurs » recouvertes par une enveloppe blanche sur les organes en croissance, les feuilles et les épis.
2. Le cycle de vie du Charbon
Le charbon commun est présent naturellement dans l’environnement. Les spores du charbon commun hivernent et résistent très bien au gel et à la sècheresse. Les spores sont transportés par le vent ou par les éclaboussures d’eau pendant les pluies. Les spores pénètrent et se développent par les blessures ou par les soies du maïs.
3. Nuisibilité
Le charbon commun ne présente généralement pas de pertes de rendement signifiactives
Helminthosporiose
L’helminthosporiose est présent en Alsace, dans l’Ouest, et dans le Sud-Ouest. Cette maladie a besoin de chaleur et d’humidité pour se développer.
1. Quels sont les symptômes ?
On peut remarquer l’apparition d’une décoloration jaune sur les feuilles contaminées. En se développant, la tâche deviendra fusiforme et grise. Généralement, les tâches ont une apparence huileuse. On remarquera par la suite un poussière noirâtre sur ces tâches, cette poussière correspnd à la sporulation du champignon.
2. Le cycle de vie de l’helminthosporiose
Le champignon se conserve sur les débris de culture sous la forme de spores très résistants au froid. La maladie se développe à partir du mois d’aout. Pour se développer, la plante a besoin de température élevée, entre 18 et 27°C, et d’une humidité supérieure à 90%.
3. Nuisibilité
Les pertes de rendement peuvent atteindre 20 à 50% en grain. La nuisibilité diminue au fur et à mesure que l’infection est prche de la fin du stade remplissage des grains. Pour les maïs fourrage, le rendement de la plante étant composée de 35 à 45% de grains, il sera également pénalisé.
Rouille du maïs
La rouille du maïs est une maladie que l’on retrouve aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. Suivant les conditions climatiques, des températures élevées, une forte hygrométrie et un rayonnement élevé sont nécessaires à son développement.
1. Quels sont les symptômes ?
La rouille du maïs est caractérisée par des pustules brun-orangé qui évoluent vers le marron foncée jusqu’au noir. La maladie se développe avec des températures comprises entre 16 et 25°C et avec une forte humidité. Le développement de la maladie s’effectue par les spores contenus dans les pustules.
2. Le cycle de vie de la Sclérotinia
Au fur et à mesure du développement de la maladie, les pustules sur les feuilles se rompent et libèrent des spores qui encouragent l’infection.
3. Nuisibilité
On peut rencontrer des perte du PMG pour le maïs grain ainsi que 10 à 15% de pertes pour le maïs fourrage.
Leviers agronomiques
Choix variétal
Les variétés ne sont pas toutes égales face aux pathogènes. Toutes les variétés sont notées avec un indice de tolérance aux pathogènes.
Labour
Le broyage et l’enfouissement des résidus de la culture de maïs permet de limiter le risque d’infection par les différentes maladies du maïs.
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Essais
Section à compléter
Le désherbage du maïs est une pratique très importante de l’itinérire technique et sa réussite est primordiale pour la rentabilité de la culture et le respect de l’environnement. Le raisonnement du désherbage du maïs est déterminé par trois étapes : identification des adventices cibles, mise en application des leviers agronomiques, définition d’une stratégie de désherbage. On retrouve plusieurs stratégies : la pré-levée (un seul passage, et si besoin passage en post-levée), post-levée précoce (application dès la levée, un passe en post si besoin), post-levée (un ou deux passages)
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Le désherbage de pré-levée
Le désherbage en pré-levée fait appel aux fongicides racinaires. Les actions anti germinatives permet d’éviter la compétition dès le semis pendant 40 à 90 jours selons les conditions climatiques. Du fait de sa rémanence plutôt longue, le désherbage en pré-levée permet de contrôler les levées d’adventices dans le temps. La pré-levée s’intègre dans un stratégie de désherbage selon l’état de la parcelle. Si la parcelle est peu infestée, la stratégie de désherbage a adoptée sera de tout faire en pré. Si l’infestation des adventices dans la parcelle est forte, il faudra combiner le désherbage pré + post levée. Une pluie d’au moins 10mm dans les 10 jours qui suivent l’application pour la réussite du désherbage.
Le désherbage post-levée précoce
Le désherbage en post-levée précoce associe très souvent un herbicide foliaire et un herbicide racinaire. Ces produits permettent de férer les levées des adventices. Les herbicides racinaires facilite l’intervention en post-levée des produits foliaires et permettent d’éviter à une seconde application. Pour réussir son application en post-levée précoce, il faut intervenir sur des adventices jeunes, dans des conditions de pulvérisation optimale (sol humide et conditions poussantes). Comme pour le désherbage en pré-levée, une pluie quelques jours après le traitement maximisera son efficacité. Le traitement doit être appliqué sur des adventices jeunes, pas encore levées ou en cours de germination.
Le désherbage en post-levée
Le désherbage post-levée utilise principalement des produits foliaires. L’efficacité de ces applications provient du stade de développement des adventices, de la qualité de la pulvérisation (volume de bouillie, taille des gouttes…) et des conditions climatiques lors du traitement (vent, hygrométrie, température…). Le désherbage en post levée permet de gérer les graminées vivaces (chiendent) et des dicotylédones (liserons, rumex, chardons). Veiller à intervenir sur des adventices jeunes. Pour contrôler les vivaces, il faut intervenir sur des plantes suffisamment développées.
Pyrale
- Présentation :
La pyrale est un insecte fortement préjudiciable pour la culture du maïs. Les pertes de rendement peuvent être conséquentes. La pyrale creuse des galeries dans les tiges et les épis et peut même engendrer des points d’entrés pour les pathogènes. - Symptômes et dégâts :
La pyrale provoque des dégâts significatifs. Ce sont les larves qui sont nuisibles en creusant des galeries dans les tiges et épis du maïs. A cause de ces galeries, les tiges peuvent se briser et on remarque des chutes d’épis. Une chute de rendement entre 5 et 20 q/ha peut être engendrée. - Cycle :
La pyrale traverse l’automne et l’hiver spis forme de chenille, principalement dans les débris de maïs. Au printemps, les chrysalides apparaissent dans les débris et les papillons volent à partir de juin-juillet. Les papillons s’accouplent et les femelles pondent leurs œufs à l’aisselle des feuilles. Les chenilles sortent une dizaine de jours plus tard et pénètrent dans les tiges et dans les épis au mois d’août. - Lutte :
On évalue le risque grâce aux pièges à phéromones. L’application d’un insecticide peut être nécessaire en cas de forte pression. L’insecticide doit être appliqué lorsque les larves ne sont pas encore rentrer dans la tige (stade larves baladeuses). La lutte contre les œufs de pyrale peut être effectuée avec des trichogrammes (biocontôle). Les insectes pondent dans les œufs de pyrale et la larve s’y développe. Les résidus de récolte non broyés, un hiver froid et sec, un printemps chaud et humide favorisent le développement des pyrales.
Taupins
- Présentation :
La larve de taupin est particulièrement préjudiciable pour la culture du maïs. Elle provoque des dégâts très tôt sur le maïs en croissance. La larve est fine et allongée de couleur jaune brillant. Elle mesure entre 17 et 24 mm de long sur 2 mm de large. - Symptômes et dégâts :
La larve provoque des morsures au collet et limitent l’alimentation de la plante. Le maïs est sensible du semis jusqu’au stade 8-10 feuilles et les pertes de rendement peuvent atteindre 40 q/ha. La larve peut consommer les graines de maïs lors du semis mais elle peut également creuser des galeries dans la partie souterraine de la plante. Les attaques de taupins sont généralement présents dans les zones humides de la parcelle. - Cycle :
Le cycle des espèces de taupins présents sur maïs durent 5 ans. Le taupin devient adulte la deuxième année. La larve vit dans le sol et remonte pour se nourrir à la surface du printemps à l’automne. Le taupin adulte hiberne dans le sol et refait surface pour se reproduire et pondre ses oeufs en mai-juin. Puis ces oeufs deviennent des larves. - Lutte :
Contre les larves de taupins, les mesures préventives sont les principales solutions. Contrôler l’enherbement des parcelles et le travail du sol limitent le développement du taupin. On peut également intervenir chimiquement sur l’enrobage de la semence. On ne retrouve pas de solution lorsque le taupin est installé dans un maïs en développement.
Chrysomèle
- Présentation :
La chrysomèle adulte mesure jusqu’à 7 mm de long. Elle est jaune rayée noire et les antennes sont très proches et aussi longues que le corps. La larve de chrysomèle mesure entre 3 et 18 mm. Ce sont des vers blancs avec une tête brune et trois paires de pattes. - Symptômes et dégâts :
La larve de chrysomèle et très vorace, elle engendre des dégâts en rongeant les racines. La plante se retrouve affaiblit et la base fragilisée. La chrysomèle adulte se nourrit de pollen mais elle est moins néfaste pour la culture. Elle peut perturber la pollinisation en coupant les soies. Les pertes de rendement peuvent atteindre 80% du potentiel de la culture au-delà de 10 larves par plante. - Cycle :
La ponte est réalisée pendant l’été dans le sol. Les œufs de couleur blanc mesurent moins d’1 mm et restent sous terre jusqu’à leur éclosion au printemps. Ensuite, les larves se dirigent sur les racines des jeunes plants de maïs pour se nourrir. Puis les larves deviennent des chrysomèles adultes et meurent en automne lors des premières températures froides. - Lutte :
La stratégie la plus efficace pour lutter contre cet insecte reste la rotation des cultures car la chrysomèle se nourrit essentiellement de maïs. Au-delà d’un adulte par plante au mois d’août, un traitement insecticide peut être appliqué.
Noctuelle
- Présentation :
Les chenilles de noctuelle consomment les feuilles de maïs, et certaines espèces consomment également les soies et creusent des galeries dans les épis. Les adultes prennent la forme de papillons et ont une envergure qui peut aller jusqu’à 4 cm. Les ailes sont gris-jaune et possèdent des points. La larve de noctuelle prend la forme d’œufs blancs qui devient rose. La chenille qui en sort mesure 3 à 4 cm et sa couleur peut varier du jaune au brun. - Symptômes et dégâts :
Toutes les chenilles de noctuelles consomment des feuilles. Cependant d’autres espèces s’attaquent également aux soies et creusent des galeries dans l’épis. Des parcelles entières peuvent être détruites lorsque les populations sont importantes. - Cycle :
Les adultes s’accouplent au printemps, la femelle pond sous la gaine des feuilles. Les œufs éclosent en 10 à 14 jours. La chenille se développe dans la gaine et au bout de deux mois, la larve se transforme en chrysalide puis en papillon qui va pondre sur le maïs. Il y a 3 voire 4 générations de noctuelle sur l’année. - Lutte :
Si les pertes dépassent les 10%, un traitement insecticides foliaire peut être envisagé. Au-delà du stade 5 feuilles, le risque est moindre.