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Les maladies de la vigne
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Botrytis
Le botrytis est une maladie très redoutée par les viticulteurs du fait des dégats qu’elle occasion et de son incidence sur la qualité des vins. Le botrytis peut causer des pertes de rendement de l’ordre de 40%.
1. Quels sont les symptômes ?
Sur les feuilles, le botrytis se caractérise par l’apparition de nécroses étalées donnant un aspect brûlé (feutrage gris par temps humide). Sur les rameaux, on observe des tâches brunes qui blanchissent, des boursouflures apparaissent par la suite : les sclérotes. Les rameaux sont souvent contaminés par les blessures. Sur les grappes, des tâches brunes apparaissent sur les Inflorescences et sur la grappe. Les fruits donnent un aspect pourri avec un développement d’une moisissure grisée. Le botrytis est visible à partir de la véraison et la contamination se développe par la création de nouveaux foyers à aprtir de foyers existants par les recoupement des fruits/feuilles.
2. Le cycle de vie du Botrytis
Le développement de la maladie est fortement déterminé par les conditions météorologiques. Le botrytis produit un mycélium qui assurent une dissémination par l’intermédiaire du vent, des courants d’air et par les éclaboussures d’eau. La contamination s’effectue par contact. En conditions optimales, le cycle du botrytis est de l’ordre de 4 jours.
3. Nuisibilité
Les nécroses provoquer par le botrytis réduisent l’activité photosynthétique. Les dégâts sur les grappes sont caractériser par une forte coulure et des pertes de rendement importantes. Le botrytis est également une maladie très préjudiciable à la qualité des vins, il dégrade la couleur, les arômes ainsi que la tenue au vieillissement. La présence de nécroses sur les feuilles ne provoque pas d’impact très important.
Black-rot
Le Black Rot est une maladie de la vigne dont les conéquences peuvent être considérable sur le rendement et la qualité du vin. La maladie touche aujourd’hui tous les vignobles.
1. Quels sont les symptômes ?
Les attaques du Black Rot sont caractérisées par des petites tâches circulaires grises de 0,2 à 1cm de diamètre. Avec le développement de la maladie, les tâches prennent l’aspect de feuilles mortes bordées par un liseré brun foncé. Des pustules noires appelées pycnides se forment à la périphérie des tâches. Les pétioles peuvent également être touchées. Sur les rameaux, on obesve des tâches brunes allongées porteur de spores. Sur les grappes, le black rot se développe souvent après la floraison. La contamination des fruits est causées par les pycnides sur les feuilles. La sensibilité des grappes débute généralement après la floraison..
2. Le cycle de vie du Black Rot
Le black rot se conserve en hiver sur les baies contaminées tombées au sol ou sur les grappes non récoltées. Au printemps, avec les pluies, le black rot se développe et est responsable des contaminations primaires. La période d’incubation est de 7 à 25 jours selon les températures. Avec le développement de la maladie, des pycnides sont formés et sont responsables des contaminations secondaires. Le champignon a besoin de douceur et d’humidité, les conditions optimales à l’infection sont une durée d’humectation de 6 heures minimum et des températures comprises entre 9 et 32°C avec un optimum compris entre 20 et 25°C.
3. Nuisibilité
La présence de black rot sur les feuilles et rameaux n’induisent pas de conséquences très importantes. Cependant; la contamination des grappes peut entraîner des pertes importantes pouvant aller jusqu’à 80% de la récolte. Des impacts sur le qualité du raisin sont également à prendre en compte cmme la réduction de la couleur, un manque de fraîcheur et de nuances dans les arômes et goût plus sec.
Oïdium
L’oïdium de la vigne est une des maladies principales, les dégâts peuvent être très important si les conditions météorologiques sont favorables ou avec une mauvaise protection. Cette maladie est présente dans tous les vignobles.
1. Quels sont les symptômes ?
Sur les jeunes pousses, l’oïdum est caractérisé par un ralentissement de la croissance, d’un raccourcissement des entre nœuds et d’un flétrissement des feuilles. On peut voir un duvet blanc apparaitre. Sur les feuilles, l’oïdium est visible par des tâches huileuses semblables à celles du mildiou. Puis les nervures noircissent sur les faces inférieures. Puis un feutrage gris apparait sur les faces supérieures des feuilles et les bords flétrissent. Sur les grappes, les fleurs contaminées se déssechent puis tombent. Les grains se couvrent d’un feutrage blanc, puis par une poussière grisâtre et la peau éclate laissant voir les pépins. L’éclatement des fruits favorise l’écoulement du jus et favorise le développement du botrytis.
2. Le cycle de vie de l’Oïdium
Le chamignon se converse durant l’hiver sous deux formes : sexuée et asexuée. Sous la forme sexuée, il se conserve sous la forme de petits organes sphériques généralement sur les feuilles à partir de la fin de l’été et murissent en automne. A maturité au printemps, ils libèrent des spores. Sous la forme asexuée il se conservesur les bourgeons infectés la saison précédente. Au printemps, le mycélium se développent et contaminent les jeunes pousses et forment des conidies qui disséminent la maladie. Puis du printemps à l’automne, les cycles de contaminations se répètent grâce au vent, pluie, rognage. La durée d’un cycle est comprise entre 5 et 6 jours entre 23 et 30°C et 7 jours à 32°C.
3. Nuisibilité
Des pertes importantes de rendement peuvent avoir lieu. La qualité du vin peut également être dégradée en matières de pertes d’arômes et de goût. Ces impacts ne peuvent pas être corrigé en cave. On constate également un diminution de la surface foliaire, des problèmes de maturation, des éclatements puis désschements des grappes, des affaiblissements des ceps, un mauvais aoutement des bois…
Mildiou
Le mildiou est une des principales maladies de la vigne. Si la protection n’est pas suffisante, les dégâts peuvent provoquer une destruction totale de la récolte.
1. Quels sont les symptômes ?
Sur les feuilles, on peut remarquer des tâches jaunâtre (que l’on appelle tâche d’huile). Le mildiouprovoque une diminution de la surface folaire de la vigne et donc une baisse de l’activité photosynthétique. Sur les rameaux, le mildiou conduira à la formation de rameaux de petites tailles et rendra la taille plus délicate en hiver. Sur les grappes, le mildiou provoque des symptômes différents selon les stades d’infection. Avant la floraison de la vigne, on remarquera une « coulure » qui se traduit par un déssècement des boutons floraux. Lorsque l’infection a lieu avant le stade de fermeture de la grappe, on peut voir l’apparition d’un feutrage blanchâtre sur les fruits. Puis, les attaques tardives, les fruits prennent une couleur brun-rouge et se dessèchent. Lors des attaques tardives, le mycélium est déjà présent dans les rafles ou le mildiou peut s’y développer.
2. Le cycle de vie du Mildiou
Au cours de l’hiver, le mildiou se conserve sur les feuilles attaquées à l’automne et celles tombées au sol. Les œufs (oospores) de mildiou sont très résistants au froid (jusqu’à -20°C) et dépendent du taux d’humidité. La conservation du mildiou est favorisée par l’abondance de pluie. Puis les oeufs se développent au printemps, les conditions favorables à leurs développement sont un printemps doux et pluvieux. les oeufs germen dans l’eau à partir d’une température moyenne de 12°C. Lorsque els températures atteignent 20 à 25°C, les oeufs sont expulsés et provoquent des contaminations primaires. La période d’incubation se situe entre 7 et 14 jours en fonctions des conditions météorologiques.
3. Nuisibilité
Le mildiou provoque une diminution du remplissage des raisins en cours de maturation et une diminution de la mise en réserve dans les bois.
Leviers agronomiques
Afin de limiter les contaminations primaires, il est fortement conseillé de retirés ou d’enfouir de la parcelles les rameaux, fuilles, grappes desséchés au sols. Les souches non productives peuvent également être retirées.
Choix des cépages
Certains cépages se révèleront plus sensibles que d’autres aux maladies. Il faut donc veiller à bien choisir son cépage en cas de parcelles sensibles
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Essais vignes
Section à venir
Les pratiques de désherbage des vignes s’orientent aujourd’hui vers des techniques raisonnés. Avec le retrait de nombreuses matières actives (simazine) et les limitations d’usages (glyphosate), il est indispensable de construire des stratégies combiant désherbahe chimique, mécanique, enherbement.
Désherbage chimique
La nouvelle stratégie de désherbage chimique consiste à appliquer une herbicide sous le rang de vigne. La diminution de la largeur désherbée permet de réduire la consommation d’intrants.
Désherbage mécanique
Le désherbage mécanique consiste à détruire les adventices dans l’inter rang par un travail superficiel du sol. Les avantages du travail du sol sont d’économiser des intrants, d’aérer le spm, de restructurer les 10 premiers cm et donc de limiter le tassement.
Désherbage par tâche
Le désherbage par tâche consiste à appliquer un herbicide uniquement la ou les adventices sont présentes.
Enherbement
L’enherbement de l’inter rang de la vigne peut être réalisé un rang sur deux ou la totalité. Il peut être temporaire ou permanent. L’enherbement présente de nombreux avantages comme une amélioration de la portance et de l’infiltration de l’eau dans le sol, un diminution de l’érosion, un apport de matière organique, un décompactage naturel grâce aux racines des couverts.
Cicadelle verte
- Présentation :
La cicadelle verte est un insecte qui pique et suce les feuilles. L’adulte est vert ou blanc et mesure entre 3 et 4 mm de long. Elle dipose d’ailes plus longues que son corps. Les larves sont blanches et deviennent vertes ou roses en se développant. Ils restent cachés dans les tissus de la plante. - Symptômes et dégâts :
La cicadelle verte pique dans les nervures des feuilles ou elle prélève sa nourriture. La salive des cicadelles empêche la bonne circulation de la sève ce qui entraine une décoloration des feuilles, puis se dessèchent et tombent. Ces dégâts engendrent une baisse de la teneur en sucre ainsi qu’un retard de maturité dans les vignes. - Cycle :
En hiver, les adultes restent sur des arbustes. Au printemps, les femelles s’installe dans la vigne fin avril et peut pondre entre 15 et 20 œufs dans les nervures. Les larves apparaissent une dizaine de jours plus tard. On peut retrouver 3 voire 4 générations par an, c’est la deuxième génération qui est la plus préjudiciable car elle compte le plus de larves. - Lutte :
Le seuil d’intervention est de 100 larves pour 100 feuilles lors de la floraison et de 50 larves pour 100 feuilles observées en été. L’application d’insecticide suffit à contenir les populations.
Tordeuses (Eudémis)
- Présentation :
Les chenilles de tordeuses sont en partie responsable de l’accès du Botrytis cinerea et Aspergillus carbonarius. On retrouve trois espèces : Eudémis, Cochylis et Eulia. L’Eudémis mesure entre 5 et 8 mm, elle dispose d’ailes antérieures marbrées brunes et d’ailes postérieures grises. La chenille mesure environ 10 mm et varie du jaune-vert au brun-clair. - Symptômes et dégâts :
Ce sont les chenilles qui provoquent les dégâts en s’attaquant aux fleurs puis aux baies. La première génération de chenilles trouent les boutons floraux, ces derniers se dessèchent et peuvent même avorter. Après être devenu nymphe, les papillons de deuxième génération vont engendrer de nouvelles chenilles. Les générations de chenilles suivantes perforent les grains ce qui peut entraîner des écoulements de jus qui peut favoriser le développement du Botrytis. - Cycle :
L’Eudémis affectionne les conditions chaudes du sud de la France. On retrouve 2 à 3 générations par an selon les conditions météorologiques. L’Eudémis hiverne sous les écorces dans l’état de Chrysalide. Les premiers vols d’adultes ont lieu avril jusqu’à la fin mai. Il s’agit de la première génération. Ensuite les pontes issues de cette génération donnes des chenilles qui provoquent les premiers dégâts. Puis deux à trois semaines plus tard la 2ème génération de papillons volent de fin juin à fin juillet. Les larves issues de cette deuxième génération se développent puis donnent la troisième génération. - Lutte :
La lutte contre l’Eudémis peut prendre plusieurs aspects. On retrouve la lutte biologique qui comprend la mise en place de méthodes de confusion sexuelle ou par utilisation d’insecticide biologique. La lutte chimique permet d’intervenir en préventif sur les oeufs ou jeunes larves. Le piégeage par des solutions de piégeage sexuels et alimentaires permet de suivre les populations.
Tordeuses (Cochylis)
- Présentation :
Les chenilles de tordeuses sont en partie responsable de l’accès du Botrytis cinerea et Aspergillus carbonarius. On retrouve trois espèces : Eudémis, Cochylis et Eulia. La chenille Cochylis mesure 10 mm de couleur rougeâtre avec une tête noire brillante. La Cochylis adulte mesure entre 7 à 8 mm, ses ailes antérieures sont jaunes avec une bande brune. - Symptômes et dégâts :
Ce sont les chenilles qui provoquent les dégâts en s’attaquant aux fleurs puis aux baies. La première génération de chenilles trouent les boutons floraux, ces derniers se dessèchent et peuvent même avorter. Après être devenu nymphe, les papillons de deuxième génération vont engendrer de nouvelles chenilles. Les générations de chenilles suivantes perforent les grains ce qui peut entraîner des écoulements de jus qui peut favoriser le développement du botrytis. - Cycle :
La tordeuse cochylis apprécie les conditions humides. On la retrouve dans les vignobles du nord et du centre de la France. Elle hiverne sous forme de chrysalide. La première génération de papillon apparaît au printemps et pond sur les boutons floraux ou dans la rafle. Un mois plus tard, la chenille devient adulte. Les papillons de deuxième génération sortent fin juin pour pondent dans les baies ou les larves engendrent des dégâts. - Lutte :
La lutte contre l’Eudémis peut prendre plusieurs aspects. On retrouve la lutte biologique qui comprend la mise en place de méthodes de confusion sexuelle ou par utilisation d’insecticide biologique. La lutte chimique permet d’intervenir en préventif sur les oeufs ou jeunes larves. Le piégeage par des solutions de piégeages sexuels et alimentaires permet de suivre les populations.
Tordeuses (Eulia)
- Présentation :
Les chenilles de tordeuses sont en partie responsable de l’accès du Botrytis cinerea et Aspergillus carbonarius. On retrouve trois espèces : Eudémis, Cochylis et Eulia. La tordeur Eulia est moins la moins répandue. La larve est verte quasiment fluorescente. Elle compte 2 à 3 générations.. - Symptômes et dégâts :
Ce sont les chenilles qui provoquent les dégâts en s’attaquant aux fleurs puis aux baies. La première génération de chenilles trouent les boutons floraux, ces derniers se dessèchent et peuvent même avorter. Après être devenu nymphe, les papillons de deuxième génération vont engendrer de nouvelles chenilles. Les générations de chenilles suivantes perforent les grains ce qui peut entraîner des écoulements de jus qui peut favoriser le développement du botrytis. - Cycle :
L’Eulia peut donner 3 générations par an. Il s’agit de la tordeuse la plus précoce, elle fait son apparition dès le mois de mai. Les larves d’Eulia consomment des feuilles puis migrent vers les grains. - Lutte :
La lutte contre l’Eulia peut prendre plusieurs aspects. On retrouve la lutte biologique qui comprend la mise en place de méthodes de confusion sexuelle ou par utilisation d’insecticide biologique. La lutte chimique permet d’intervenir en préventif sur les oeufs ou jeunes larves. Le piégeage par des solutions de piégeage sexuels et alimentaires permet de suivre les populations.